GÉOMOD : Caractérisation des hétérogénéités des réservoirs GÉOthermiques d’Ile-de-France par le développement d’une MODélisation numérique hydro-dynamique

Financement :
- par la région Ile-de-France, programme Paris Region PhD 2019 (https://www.iledefrance.fr/recherche-paris-region-phd-soutient-30-doctorants-des-dim) avec le Domaine d’Intérêt Majeur RESPORE
- par la société GEOFLUID, convention de Collaboration n°2019-0164
- par l’Association Nationale de Recherche Technologique (ANRT) avec la thèse « Convention industrielle de formation par la recherche » Cifre n° 2021/0773, 2024
Nom du porteur : Benjamin Brigaud (GEOPS)
Personnels impliqués à GEOPS : Benjamin Brigaud, Hermann Zeyen, Maxime Catinat, Codjo Essou
Collaboration extérieure : GEOFLUID
La géothermie est l’une des méthodes pour réaliser la transition énergétique. La stratégie énergie-climat de l’Ile-de-France prévoit d’augmenter assez significativement à l’horizon 2030 la production de chaleur par géothermie profonde (x3,5 par rapport à 2015). Le rythme de développement actuel ne permettra pas d’atteindre cet objectif. Il faudrait atteindre un taux de 6 à 10 fois supérieur. Les retours d’expérience sur les opérations récentes ont soulevé des problèmes techniques et/ou scientifiques pour un fonctionnement efficace et durable des doublets géothermiques, tels que le risque élevé, mais non quantifié, de faible débit d’eau, le risque d’interférence entre doublets géothermiques dans les zones urbaines à forte densité d’infrastructures. Il existe un réel risque qu’une opération nouvelle n’obtienne pas une ressource géothermique présentant des caractéristiques de porosité/perméabilité et de température suffisantes pour assurer la rentabilité du projet pendant sa durée de vie. Le principal objectif est de proposer une modélisation géologique 3D fiable des géométries stratigraphiques et de bien simuler l’écoulement sur la partie Est francilienne. Le projet GÉOMOD propose de se concentrer principalement sur l’étude des caractéristiques fines des deux principaux réservoirs géothermiques (calcaires du Jurassique moyen et sables du Crétacé inférieur) de la région Ile-de-France. Les résultats attendus devront permettre de proposer un outil numérique prédictif de la performance d’un lieu donné sur son potentiel géothermique en termes de porosité/perméabilité, de productivité, de température, de quantité d’énergie. Il s’agit d’être en mesure de fournir un outil d’aide à la décision pour la mise en place des futurs puits géothermiques en donnant des critères de risque à prendre en compte pour le placement des futures opérations.