La morphologie instable de nombreux reliefs terrestres les prédispose à des effondrements massifs. Si ces effondrements ont lieu sur les côtes des lacs ou des océans, - des conditions trouvées notamment au niveau des îles volcaniques, comme La Palma aux Canaries qui subit actuellement l’éruption du Cumbre Vieja - ils déclenchent potentiellement des tsunamis. Afin d’estimer l’amplitude des vagues et les risques encourus par les populations des côtes voisines, une équipe de chercheurs et chercheuses du laboratoire Fluides, automatique et systèmes thermiques (FAST – Univ. Paris-Saclay, CNRS), en collaboration avec le laboratoire Géosciences Paris-Saclay (GEOPS – Univ. Paris-Saclay, CNRS) et l’Université de Californie (Santa Barbara), a monté un dispositif expérimental de modélisation de ces phénomènes. Elle a établi une loi d’échelle entre la hauteur de vague et le volume de matériau impliqué, et l’a éprouvée avec succès grâce à une revue de cas historiques de tsunamis générés par des effondrements naturels.
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